L’histoire qui va suivre n’est pas une fiction.
Je l’ai entièrement vécue et subie.
J’ai décidé de rédiger cette histoire pour prévenir les générations futures, lorsqu’un mal
amarrera ses chaînes diaboliques sur les terres d’Arkadia… De nouveau.
8 Chronos 2178
Je me nomme Andi. Je suis né sur les terres d’Arkadia, mais issu de parents d’un autre
monde. D’avant la catastrophe qui a tout transformé.
Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours vu les terres d’Arkadia comme une entité
bienveillante et chaleureuse, où rien ne pouvait mal tourner.
Ce sentiment s’est transformé en obsession, et j’ai décidé de rejoindre l’Armée arkadienne
pour servir et protéger fièrement ceux que je chérissait, ainsi que mon pays natal.
Et c’est là que ça a commencé.
Une aura monstrueuse se fit ressentir par tous : les frissons nous traversaient tout le corps,
les sueurs froides dans le dos, et les vertiges. Les nouveaux nés hurlaient à la mort, tout
comme les chiens d’ailleurs, qui devenaient littéralement fous.
Cela dura une heure environ, puis un grand silence vint.
Jusqu’à ce qu’un éclair particulièrement violent frappe un manoir, et s’en suive un cri
démoniaque, qui même de très loin, était très audible.
Ceci me rappela les histoires que l’on se racontait à l’approche d’Halloween, notamment
une, où des forces obscures s’étaient réfugiées dans un manoir. Les héros d’antan s’y
rendaient pour faire fuir ces monstres. Ils en ressortaient presque toujours victorieux,
jusqu’au jour où le ciel autour du manoir se teinta d’un noir impénétrable, et ce durant des
jours. Après cela, aucun aventurier ne ressortit vivant du manoir. Une histoire à glacer le
sang, si vous voulez mon avis.
Après une brève réflexion, et n’ayant rien à perdre, je décidai de rassembler mes affaires, et
d’enquêter sur cet événement. Je me saisis alors de l’épée de Randy , mon père.
Tout en prenant le chemin du port, je me rendis compte que la population était terrifiée, et
regardait le manoir, bien que difficilement visible au loin, avec inquiétude, alors que les
éclairs déchiraient le ciel dans une chorégraphie endiablée.
Arrivé au dirigeable, qui me permettrait de traverser la rivière plus rapidement, le
transporteur ne voulut pas me faire traverser, prétendant que l’orage allait réduire le
dirigeable en charpie.
Mais dans ses yeux, une peur obsessionnelle se fit ressentir.
Je lui montrai la poignée de mon épée, ornée de perles rares, et je lui dis de vive voix :
“Cette épée a autrefois appartenu à un grand homme, un ancêtre de temps révolus , qui
combattit de cruels monstres, appartenant à un faux dieu des ténèbres. Cette épée est le
symbole de la pureté et de la résistance face au mal, et rien de tragique ne peut survenir à
son détenteur, si son cœur est pur.
Et le mien l’est, car j’aime ce monde, j’aime les personnes qui y vivent, et jamais, ô grand
jamais, je ne laisserai des forces diaboliques nous faire du mal, tant que je vivrai.
Alors laissez-moi passer, par l’amour de Tomodu! “
Le transporteur retrouva son courage, et ils entreprirent le grand périple.
Après de nombreuses heures passées à avancer, dû aux mauvaises conditions
météorologiques, le manoir se fit de plus en plus proche. Je me sentis observé.
Avant de partir, le transporteur me retint par le bras, et me donna un talisman .
Ce talisman, dit-il, l’a toujours protégé des mauvais événements.
Je ne pus que remercier ce brave homme, et entreprit le reste de mon voyage à pied, en
direction du manoir.
Au loin, j'aperçu une enfant, vêtue d’une robe blanche, possédant les cheveux d’un noir de
jais étonnant. Celle-ci essayait d’attraper un chat, et riait aux éclats.
Cela me réchauffait le cœur. Elle me vit arriver, et surprise de voir quelqu’un s’approcher
d’elle, fuit dans la forêt, sans demander son reste.
Intrigué, je décidai de la poursuivre à travers la dense forêt, qui me fit perdre le sens de
l’orientation très rapidement. Tout autour de moi, des branches craquaient, le vent
murmurait des mises en garde - à moins que cela soit dû à mon imagination - mais je ne
m’avouai pas vaincu, et j’entendis un bruit sourd venant de ma gauche.
L’enfant était étalée de tout son long, ayant trébuché sur une racine, juste à côté d’un chariot
abandonné. Elle se releva avec une prestance à couper le souffle au vent lui-même, et elle
s’enfuit, sans que je ne puisse la retrouver à l’aide de mon audition, car l’orage reprit de plus
belle, après s’être calmé dès mon entrée dans la forêt.
Une clé était abandonnée, près du chariot abandonné, l’enfant a dû la laisser tomber par
inadvertance. Au moment où je me saisis de celle-ci, je sentis une sensation étrange
émaner de tout mon corps, comme si quelque chose avait été accompli.
Après une bonne heure à chercher mon chemin, je sortis de la forêt, et j’atteignis enfin le
manoir.
Le manoir était entouré d’une grille de barreaux oxydés par le temps qui passe, et semblait
abandonné depuis une époque révolue.
Malgré la rouille, la grille semblait être d’une robustesse sans faille.
Toutefois, la grille d’entrée était entrouverte, comme si quelqu’un avait deviné ma présence.
Je sortis l’épée de mon père, et en passant le portail, un éclair foudroya le ciel, et fit
apparaître une forme de faux. Pur hasard ou message à mon intention ? Ceci me glaça le
sang, mais je décidai de poursuivre, coût que coût, même après avoir repensé à l’histoire
des aventuriers qui ne ressortaient pas vivant d’un certain manoir.
Une fois entré dans le manoir, je vis quelque chose qui m’observait, et dégageait une force
malsaine. Je sortais mon épée par un réflexe instinctif, et … Ce fut le trou noir.
9 Chronos 2178
Je me réveillai le lendemain matin, dans un lit bien douillet. Ce n’était qu’un rêve !
Arkadia n’était en réalité pas menacée ! En ouvrant les yeux, quelque chose ne collait pas.
Je n’étais pas chez moi, mais dans un endroit inconnu.
C’est là que des souvenirs jaillirent de ma tête : un homme si maigre.. Un loup hurlant par la
nuit noire, des coups d’épée portées dans le vide, un humanoïde et… …
Tout ce violet !
Avais-je réussi ma quête ? Les forces démoniaques étaient-elles entrain de brûler dans la
lave ardente du nether ? Avais-je réussi là où tous les autres avaient échoué ?
Je me levai, avec difficulté, mon épaule droite me fit souffrir, signe qu’une lutte sans
précédent s’était déroulée durant la nuit.
Après avoir visité l'entièreté du manoir et de ses salles secrètes, il était temps de rentrer.
Malheureusement, lorsque j'ai voulu ouvrir la porte, ceci m'était impossible. Comme si le Manoir m'empêcher de m'enfuir. J'ai soudainement senti que mon énergie été entrain de décroitre comme si mon âme ce divisée.
Je n’ai raconté cette histoire à personne. Mon but n’était pas de me vanter.
J’avais fait ça pour les personnes que j’aime, pour la terre où je suis né.
La meilleure reconnaissance que l’on puisse avoir est celle qui vient de soi.
Si vous lisez ses note c'est que les éléments ont été de mon coter et on réussi a vous faire parvenir mes écrit.